Les maladies de mon chien

Parvovirose

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Cette maladie est provoquée par un virus, le parvovirus canin. Fréquent, il est aussi extrêmement résistant. Il peut persister dans l’environnement pendant de longues périodes : des mois, voire des années.

La parvovirose a été observée pour la première fois chez le chien en 1978, en Europe et en Amérique. Des milliers de chiens en sont morts avant qu’un vaccin ne soit disponible. A l’heure actuelle, bien que l’on n’observe plus de telles épidémies, la parvovirose reste une maladie fréquente chez les chiens non vaccinés.

Elle est aussi la cause la plus fréquente de mortalité des chiots en élevage, principalement en période de sevrage. Régulièrement, des cas sont rencontrés par les vétérinaires. Ils sont souvent graves, voire mortels. Il est donc vital que votre chien soit protégé contre cette maladie.

Quels sont les animaux à risque ?

Tous les chiens non vaccinés présentent un risque élevé de déclarer une parvovirose. Cette maladie touche aussi fréquemment les chiots en élevages, notamment lors de la période critique, au cours de laquelle le chiot n’est plus protégé par les anticorps transmis par sa mère.

La malnutrition ou l’affaiblissement des chiots par des parasites digestifs ou par d’autres maladies est un facteur favorisant. Certaines races, comme les Rottweilers, sont aussi probablement plus sensibles. La maladie touche donc les chien de tous âges, mais elle est plus fréquente chez les chiots de moins d’un an.

La parvovirose est un vice rédhibitoire : le certificat de suspicion du vétérinaire doit être établi dans les 5 jours suivant la vente du chiot et l’action mise en œuvre dans les 30 jours.

Comment se transmet la parvovirose ?

Les principales sources d’infection sont les excréments des chiens infectés. Le parvovirus peut persister très longtemps dans l’environnement : jusqu ‘à 6 mois, voire plus, à la surface des murs ou des sols même bien nettoyés.

Il peut être transporté sur les vêtements, les semelles de chaussures ou le pelage des animaux (pendant plusieurs mois), avant d’être à l’origine de nouvelles contaminations.

Le virus de la parvovirose canine

La parvovirose est due à l’infection par le parvovirus canin de type 2 (ou CPV-2 pour Canine Parvo Virus. Il est apparenté au virus du typhys chez le chat. C’est un virus très contagieux. A l’heure actuelle, en France, il en existe plusieurs souches : CPV-2a, CPV -2b et CPV -2c, ce dernier ayant été identifié en 2001.

Ce virus est transmis par contact nasal ou buccal avec des matières fécales ou les zones infectées. En 3 ou 4 jours, même avant l’apparition de signes cliniques, le parvovirus être éliminé dans les selles d’un chien infecté et contribuer à ce que la contamination se poursuive.

Quels sont les signes de la parvovirose ?

La période d’incubation de la parvovirose est généralement de 4 à 7 jours. La forme classique est une gastro-entérite sévère. Les signes cliniques classiques sont :

  • la fatigue
  • le refus de boire et de s’alimenter
  • des vomissements
  • une diarrhée intense, hémorragique et nauséabonde
  • une douleur abdominale

Le chien est prostré, très abattu. Une déshydratation grave s’installe rapidement, ainsi qu’une déficience du système immunitaire, conduisant à la mort. Chez certains chiots, une atteinte du cœur peut provoquer une mort subite.

Chez d’autres chiens, la guérison survient en quelques jours, deux semaines au maximum. Chez les chiots, l’issue est fatale dans un cas sur deux.

Comment prévenir la parvovirose ?

Il n’existe pas de traitement spécifique de la parvovirose canine car les antibiotiques ne sont pas efficaces sur les virus. Lorsqu’un chien est atteint, le vétérinaire peut administrer des perfusions et des médicaments anti-vomitifs et anti-diarrhéiques.

Une hospitalisation de plusieurs jours est parfois nécessaire. C’est pourquoi il est important de s’assurer que son chien est vacciné dès son plus jeune âge. Ensuite, il faudra veiller à maintenir sa protection vaccinale à l’âge adulte en faisant faire des rappels chez votre vétérinaire.

Le parvovirus étant très résistant dans le milieu extérieur, tout animal qui excrète le virus contamine non seulement l’environnement mais est aussi indirectement à l’origine de la contamination d’autres animaux.