Les maladies de mon chien

Les risques en campagne et dans les jardins

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Il est très probable qu’en cas de fortes chaleurs ou froid intense, vous ayez à gérer quelques difficultés climatiques liées à votre localisation géographique. Si vous éprouvez déjà du mal à vous rafraîchir ou à vous réchauffer, imaginez ce que ressent votre animal recouvert de son manteau de fourrure !

Si pour vous c’est l’été, son pelage peut ajouter à la chaleur ambiante, si en revanche c’est l’hiver il peut ne pas être suffisamment touffu pour le protéger.

Pour le bien-être de votre chien et de votre chat, il est tout aussi important de gérer les défis environnementaux en l’aidant tout au long de l’année à se sentir à l’aise que de le protéger des risques de maladies graves et d’infections parasitaires. Voici trois moyens particulièrement simples pour protéger votre compagnon des températures extrêmes.

Focus : attention aux épillets !

Les épillets sont des éléments végétaux issus des graminées qui s’accrochent au pelage des animaux et pénètrent parfois dans leurs oreilles, leurs yeux, leurs narines ou entre leurs doigts. Leur forme leur permet de progresser à travers les tissus mous de l’organisme en causant des lésions, sans retour en arrière possible.

Les signes cliniques diffèrent selon la localisation de l’épillet, cela peut aller d’une oreille qui démange, à des éternuements incessants, une boiterie, un œil douloureux et irrité, etc. Il faut alors immédiatement consulter un vétérinaire afin qu’il procède au retrait de cet épillet avant qu’il ne progresse trop loin.

Pour prévenir des nuisances dues aux épillets :

  • Surveillez attentivement votre chien pendant et au retour des balades, et retirez les épillets accrochés au pelage de votre animal dès que vous les repérez.
  • Évitez de passer par les champs de graminées.
  • Brossez votre animal régulièrement afin d’éliminer les débris végétaux de son pelage.

Focus : les principaux risques d’envenimation

Les responsables

  • Abeilles
  • Guêpes
  • Frelons
  • Fourmis
  • Bourdons
  • Vipères
  • Scorpions
  • Araignées

Les signes

  • Douleurs : jappements, boiterie
  • Gonflements
  • Rougeurs
  • Allergies : urticaire, état de choc

Que faire ?

Surveillance : empêchez votre animal de prendre l’habitude de jouer avec des insectes.

En cas d’envenimation, rendez vous immédiatement chez un vétérinaire. Ne tentez surtout pas de poser un garrot.

Focus : les chenilles processionnaires

En cas de contact avec des chenilles processionnaires, attention c’est une urgence : plus vite l’animal sera pris en charge par un vétérinaire, meilleure sera la récupération.

Vous pouvez rincer la zone touchée pour évacuer les poils urticants mais ATTENTION il faut mettre des gants pour examiner et manipuler votre animal.

La connaissance de l’aspect des chenilles processionnaires, de leurs nids, et des premiers signes cliniques est très importante pour être vigilant et réactif.

Les chenilles processionnaires sont des larves de papillons. Elles descendent de leurs nids situés en haut des pins en file indienne pour s’enterrer dans le sol et y entamer leur métamorphose. C’est lors de cette migration qu’elles constituent un risque venimeux pour les chiens curieux et les humains. Les parties les plus souvent touchées chez les chiens sont la langue et les babines car ils attrapent les chenilles avec leur bouche.

Les poils urticants des chenilles provoquent :

  • Irritation, gonflement, douleur intense chez le chien qui se met à baver abondamment.
  • La langue bleuit, noircit, nécrose et cela peut aboutir à la chute de la langue.
  • Un choc allergique est possible.